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Reportage Prima sur le salon L' aiguille en fête

Par Le 26/03/2021

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VILLENEUVE D ASCQ / LES SAVOIR-FAIRE VILLENEUVOIS (5/6)

Par Le 26/03/2021

Sandra Maréchal fait revivre les ours d'antan

Publié le jeudi 16 août 2012 à 06h00 - CAROLE OUDOT > villeneuvedascq@nordeclair.fr

Sandra Maréchal découpe des petits morceaux de tissus avant d'accueillir les enfants qui participeront à son atelier au Musée de plein air. Elle fabrique principalement des «nounours» articulés à l'ancienne

Pour le volet de cette semaine, notre artisan fabrique des ours à l'ancienne. Confectionnée à la main, chaque pièce est unique et suscite l'intérêt des nostalgiques mais aussi des collectionneurs. Sandra Maréchal fabrique également des doudous pour enfants.

Il est 9 h 30 au Musée de plein air. Le forgeron fait chauffer sa forge, les premiers cars d'enfants arrivent sur le parking. Sandra Maréchal, elle, découpe des petits morceaux de tissus, avant d'accueillir les 16 enfants pour qui elle anime un atelier. Ensemble, ils fabriqueront des doudous, des petites poules, parfois des insectes de tissu... Avant cela, elle raconte une histoire aux plus petits. Puis les enfants repartent, leur nouveau doudou à la main.
Car c'est l'activité de Sandra Maréchal. Elle fabrique... des ours et des doudous. Un métier qui enthousiasme petits et grands. Car « mes ours sont des pièces uniques ». Ils sont en mohair, les membres articulés avec des perles de verre pour les yeux. Et surtout, la plupart des pièces sont cousues à la main. Même si Sandra en a conçu une quinzaine de modèles, chaque exemplaire, est unique.
Pour assembler un ours, c'est simple, l'artisan met « entre 8 et 10 h ». Auxquelles s'ajoutent ses autres activités : les doudous, des petits monstres de tissu de toutes les couleurs et des accessoires pour enfants.
Elle vend aussi des kits, pour fabriquer son ours soi-même. Sandra parcourt également les salons, pour présenter ses créations. « Je suis sollicitée par des boutiques, qui me passent des commandes. Je fais un truc qui me passionne mais je manque de temps pour créer... », déplore la jeune femme.

Vestige de l'enfance

« J'étais graphiste à la base, explique Sandra. Un jour, j'ai eu envie de faire quelque chose de plus manuel. J'ai vu un reportage, sur une dame qui créait des ours ». Alors la jeune femme décide d'essayer. « Je me suis mise à bricoler toute seule avec des bouts de tissu. Mon premier ours n'était vraiment pas terrible », sourit-elle. « Et puis quand j'ai commencé à faire des ours qui ressemblaient vraiment à des ours, on m'a dit "il faut que tu commercialises". » Cela fait maintenant deux ans que Sandra Maréchal s'est lancée. Et ses créations attirent des clientèles très différentes, des parents qui achètent des doudous pour les enfants, aux collectionneurs, qui voient dans les ours des pièces rares.
Ou simplement un objet sentimental, vestige de l'enfance. « Une dame m'a demandé de restaurer un ours vieux de 50 ans, dont la tête avait été arrachée par un chien. J'ai dit oui, mais c'était une très grosse responsabilité. Alors j'ai testé sur des ours achetés en brocante. Et quand j'ai rendu l'ours à la dame, elle a pleuré à chaudes larmes. » Un « nounours » n'est pas un objet comme les autres. La restauration est un volet de son activité que Sandra Maréchal aimerait développer.

Tout comme la transmission. « J'ai également animé un atelier pour des enfants atteints de déficience auditive. » Un peu inquiète, l'artisan a découvert « que la communication était en fait très facile, on fait tout par geste, je leur montrais comment il fallait faire. » Un atelier très chaleureux et qu'elle voudrait réitérer, avec des enfants mais pas seulement : « J'aimerais bien faire des ateliers dans des maisons de retraite par exemple. » En attendant, pour les vacances, c'est au Musée de plein air qu'elle transmet son savoir-faire.
 

Marie Claire Idées - Nov/déc 2011

Par Le 26/03/2021

L'ours Basile paru dans Marie Claire Idées

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